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Terre des Hommes France

La COP 28 approche : pour que la "COP des fossiles" devienne celle de la justice climatique

Alors que la COP 28 démarre le 30 novembre prochain à Dubaï, tout laisse à penser que les industries fossiles pèseront dans les débats pour éviter la mise en application du principe de pollueur payeur. Il est encore temps de se mobiliser pour demander des débats justes et équitables autour des énergies fossiles afin d'œuvrer pour plus de justice climatique.

La prochaine Conférence des Parties sur le climat (COP28) se tiendra à Dubaï du 30 novembre au 12 décembre 2023. Suite à la COP27 en Égypte, qui a établi un fonds financier pour les pertes et dommages liés au changement climatique, la question cruciale des énergies fossiles demeure un défi. La COP28 introduira le Bilan Mondial, un mécanisme d'évaluation de l'Accord de Paris, qui influencera les objectifs climatiques futurs des États.


Cette COP, également surnommée "la COP des fossiles", suscite des préoccupations en raison de la nomination de Sultan Al Jaber, président des négociations, également à la tête d'une entreprise pétrolière, d'une autre qui déploie des énergies renouvelables et... Ministre de l'Industrie. Cela soulève des inquiétudes quant à d'éventuels conflits d'intérêts, compte tenu du rôle majeur des énergies fossiles dans l'économie du pays hôte.


Alors que les enjeux climatiques sont de plus en plus urgents, la question de la sortie des énergies fossiles est au cœur des débats. Des lobbyistes de l'industrie fossile ont déjà influencé les négociations, remettant en question l'objectivité des discussions.


Malgré ces défis, il est crucial de souligner l'importance de la COP28. Plutôt que d'abandonner ces négociations aux intérêts des industries fossiles, il est temps d'engager un dialogue ouvert sur la transition équitable vers des énergies durables et de garantir que le principe du pollueur payeur soit appliqué.


Les bénéfices records des grandes entreprises pétrolières en 2022 contrastent avec les catastrophes climatiques qui touchent les populations du Sud. Il est impératif que les plus grands pollueurs contribuent financièrement au fonds des pertes et dommages. Taxer les entreprises fossiles devient ainsi une nécessité pour atteindre une justice climatique authentique, plutôt qu'un acte de solidarité ou de charité, mais comme une dette envers les populations affectées par le dérèglement climatique.


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