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Les stagiaires 2022 sont devenus... adhérents bénévoles en 2023

Leur stage est fini mais Elise, Engueyrand et Audrey restent dans la famille TDHF ! A l'instar de Joséphine qui, après son stage, est restée dans l'équipe permanente de Terre des Hommes France, Engueyrand, Audrey et Elise les stagiaires de l'année 2022 ne voulaient pas quitter le bateau. Ils vous racontent pourquoi dans une auto-interview


Quand nos anciens stagiaires deviennent adhérents et bénévoles
Engueyrand, Audrey et Elise

Engueyrand : Salut, nous sommes les stagiaires 2022 de TDHF ! Aujourd’hui, on s’est réunis pour répondre à un petit jeu de questions/réponses sur notre expérience en tant que stagiaires et maintenant adhérents


Audrey : C’est parti, première question !



Q1 : COMMENT ET POURQUOI ES-TU DEVENU STAGIAIRE CHEZ TDHF ?


Engueyrand : Je suis arrivé ici dans le cadre de mon stage de fin d’études de six mois, après un master de relations internationales à Sciences Po Bordeaux. Je voulais faire un stage dans le domaine des ONG de solidarité internationale, avec des thématiques autour des droits des hommes et de l’environnement. TDHF regroupait tout ce que je recherchais. De plus, je souhaitais rejoindre une ONG à taille humaine, dans laquelle ma directrice pourrait me guider et me former quotidiennement. Laure a énormément d’expérience et elle était très présente pour moi. TDHF regroupait aussi mes centres d’intérêts et mes engagements personnels. La dernière chose qui m’a séduit, c’est que l'association ne se rend pas sur le terrain avec son matériel et son équipe française, pour rester quelques mois avant de faire une campagne de communication. TDHF travaille toujours en partenariat avec des populations locales, qui savent elles-mêmes identifier et répondre à leurs problématiques locales réelles.


Elise : J’ai aussi réalisé mon stage dans le cadre de la fin de mon master 2 en relations internationales à la Faculté des Sciences et Lettres Humaines à Lille. Je recherchais aussi une ONG de solidarité internationale, plutôt qu’une ONG humanitaire. Je voulais travailler sur des missions de long terme plutôt que dans un domaine d’urgence et de court terme. TDHF regroupait aussi mes intérêts pour la défense de l’environnement et celle des droits des enfants. En plus de ça, je rejoins Engueyrand sur le fait que TDHF est vraiment une association qui soutient des projets locaux réalisés par des populations locales. On apporte notre soutien et notre aide à ces projets.


Audrey : Je vous rejoins totalement sur ces motivations ! Personnellement, j'ajouterai que le défi de participer à la reconstruction d'une association et de ses projets m'a particulièrement inspirée. Durant mon entretien avec Laure, je sentais toute la motivation et le potentiel de l'équipe dans les mots de Laure, et j’avais envie de participer à ce challenge. Je voulais me battre moi aussi pour qu’une telle ONG puisse survivre et continuer de défendre les droits humains et environnementaux. Enfin, comme l'a évoqué Engueyrand, j'ai été tout de suite attirée par la pluridisciplinarité des missions que j'allais devoir réaliser. Je cherchais le genre d'environnement de travail qu'offre TDHF : une petite ou moyenne équipe, dans laquelle tu as des responsabilités, même en stage, tout en étant supervisé et accompagné par une coordination et des collègues disponibles. Je souhaitais toucher à tout, apprendre de tous les domaines d'activités présents dans une association et c'est ce que m'a permis Terre des Hommes France.



Q2 : EST-CE QUE TU DIRAIS QUE TON STAGE CHEZ TDHF T’A AIDÉ DANS TON PARCOURS ?


Engueyrand : Le stage m’a certainement aidé à arriver là où j’en suis aujourd’hui. Après la fin de mon stage, je me suis dirigé dans une formation de droit pour me spécialiser et avoir un côté technique afin de pouvoir travailler dans ce milieu. J’ai intégré en septembre dernier le master 2 de Droits de l’Homme et Union Européenne de l’université Panthéon-Sorbonne à Paris. TDHF m’a aidé à savoir dans quoi je voulais travailler et a confirmé mon choix de travailler dans la solidarité internationale. C’est vraiment ce qui me plait. Le stage m’a aussi permis de gagner en compétences et en polyvalence, j’ai eu beaucoup de tâches différentes. Laure, notre directrice, est une personne très formatrice, très à l’écoute, et cela a rendu mon expérience ici encore plus mémorable. J’ai aussi découvert quelles missions m’intéressaient moins, et j’ai pu mieux cibler ce qui me plaisait et mieux m’orienter, notamment en allant vers le droit.


Elise : Pour moi, le stage m’a apporté plein de choses. J’ai acquis de nouvelles compétences, j’ai pu être très autonome tout en étant bien encadrée par Laure. J’ai découvert comment une ONG fonctionnait, comment réaliser un suivi de projets et comment trouver des sources de financement. Cela a été super enrichissant.


Audrey : Quant à moi, mon parcours est un peu particulier. J’ai commencé une formation professionnelle de danse à la suite de mon stage. Mais je reste très engagée et j’ai envie de continuer à me battre pour mes convictions, pour une justice sociale et environnementale. Ainsi mon objectif, à long terme, est de parvenir à relier ces deux mondes : celui de l'engagement et celui de la passion, de l'art. J'ai déjà quelques idées en tête pour combiner danse et écologie, danse et éducation, pour défendre les causes qui me tiennent à cœur aussi par le mouvement et le corps. Rester bénévole chez TDHF m'aide à construire ce chemin très personnel entre l'art et le secteur associatif.



Q3 : DU TAC AU TAC, TROIS MOTS POUR DÉCRIRE TON EXPÉRIENCE À TDHF ?


Engueyrand : Formidable, épanouissante et enrichissante. Elise ?


Elise : Entraide, bienveillance et engouement. A toi Audrey !


Audrey : Je dirais... partage, curiosité et apprentissages.



Q4 : UNE CHOSE QUE TON STAGE T’A APPRIS ?


Elise : Le travail en équipe. Même si on est une petite équipe, on travaille énormément ensemble et avec les bénévoles.


Audrey : Cela m’a appris à organiser mon temps, à prioriser les missions selon les deadlines. En plus, j’ai appris à comprendre comment m’adapter aux autres et à leur manière de travailler. J’ai pu faire des réunions dans d’autres langues, comme l’espagnol, et apprendre à agir dans l’urgence.


Engueyrand : Si je dois garder une chose, c’est la découverte du monde professionnel. Quand on sort du milieu universitaire, on doit davantage travailler dans l’urgence, et répondre à des obligations différentes de résultats de celles demandées par nos professeurs. On peut moins se permettre des erreurs, on doit être plus efficace et plus précis. On doit vraiment gérer notre temps et notre charge de travail.



Q5 : POURQUOI RESTER DANS LA FAMILLE TDHF EN TANT QU’ADHÉRENT.E ET BENEVOLE ?


Elise : Tout d’abord, les missions m’intéressaient, mais au-delà de ça, je me sentais épanouie dans l’équipe. C’est vraiment la bienveillance au sein de l’équipe et des bénévoles qui m’a donné envie de rester.


Audrey : Je suis restée adhérente parce que je trouvais ça trop difficile de partir du jour au lendemain, de laisser les projets sur lesquels j’avais travaillé. Je voulais voir l’aboutissement de ce qu’on avait commencé ensemble, et voir de futurs partenariats se créer. Le fait que l’équipe soit aussi soudée a également contribué à mon choix. Finalement, en six mois, l’équipe de TDHF est devenue une deuxième famille, et c’était logique de rester ici et de la voir s’agrandir.


Engueyrand : Je reste pour plusieurs raisons : en effet, on a concrétisé pas mal de choses avec cette équipe, on a travaillé sur des beaux projets qui nous tenaient à cœur. Au-delà de tout ce que l’on a réalisé, du fait que cela a été très formateur professionnellement, on a aussi envie de voir aboutir tout ce qu’on a enclenché. Par exemple, j’ai participé aux prémices du projet Inde au début de mon stage, et les premières missions ont débuté fin septembre, alors que je terminais mon stage. J’ai envie de voir comment il va évoluer, j’ai envie de pouvoir continuer à aider et soutenir ce projet. A côté de cela, mon engagement associatif est un plus dans mon parcours universitaire : je suis maintenant un master 2 de droit, et comprendre le fonctionnement d’une ONG m’apporte beaucoup en termes de connaissances et d’expérience.



Q6 : QUE FAIS-TU EN TANT QU’ADHÉRENT.E BÉNÉVOLE ?


Engueyrand : Je suis chargé de deux pôles. Le pôle financement, en particulier le mécénat, est vital pour la survie de toute organisation qui veut développer des projets. Le pôle relations externes concerne notamment les relations entre TDHF et Coordination Sud. C'est une organisation qui regroupe plus de 180 ONG de solidarité internationale françaises. Je représente TDHF dans la commission Jeunesse et Solidarité Internationale. Celle-ci sert de plateforme d’échanges, de réflexion et d’innovation sur la place de la jeunesse dans les projets et associations de solidarité internationale. Plus concrètement, cela concerne les activités des projets à l’international mais aussi le développement des associations, leur engagement en France et en Europe, etc. Coordination Sud n’est pas juste une plateforme de partage, elle organise aussi des formations et des groupes de travail sur les thématiques de la solidarité.


Audrey : Je travaille beaucoup sur la newsletter et sur la veille des actualités internationales. Je dois surveiller ce qu’il se passe dans le monde, dans les autres organisations, ou encore les réalisations concrètes qui sont votées dans les institutions internationales. Pour résumer, je suis principalement sur des missions de communication. Mais je participe aussi à certaines missions communes à toute l’équipe, comme le développement de la vie associative. On doit construire des stratégies pour aller vers les universités par exemple, et encourager les jeunes à nous rejoindre.


Elise : Je m’occupe du prochain plaidoyer de TDHF. Je monte la stratégie avec Marjolaine, une autre adhérente bénévole, et Laure, notre directrice. On s'intègre également dans la stratégie portée par Coordination Sud, concernant les élections européennes qui vont avoir lieu en 2024. On veut faire entendre notre cause et l’amener aux décideurs politiques, les parlementaires européens, qui vont par la suite mettre en place des mesures qui seront, je l’espère, autour des droits environnementaux. A côté de ça, je participe à la vie associative de TDHF, notamment avec l’organisation des 60 ans de l’association qui approchent à grands pas. On travaille aussi sur un projet « d’apéro-adhérent » pour réunir ensemble les adhérents et bénévoles.



Q7 : QU’EST-CE QUE TU AIMERAIS FAIRE DE PLUS AVEC TDHF À L’AVENIR ?


Engueyrand : Ce que j’adorerais faire, outre ce que je fais aujourd’hui sur la recherche de mécénat et la coordination avec d’autres ONG, c’est participer aux projets nationaux et internationaux qu’on développe, même à petite échelle. Tous nos projets sont faits en coopération et en partenariat avec des associations locales, ce n’est pas nous qui allons par exemple en Inde ou au Guatemala expliquer aux citoyens locaux comment faire, ni même nous qui réalisons le projet à leur place. Mais j’aimerais effectuer une mission courte sur le terrain pour voir comment le processus se développe, pouvoir renforcer les liens avec les partenaires.


Audrey : A l’avenir, j’ai hâte qu’on puisse organiser des événements pour présenter TDHF à des personnes externes, et aussi pour rassembler tous les membres de TDHF et qu’on puisse échanger ensemble



Q8 : ET VOTRE MEILLEUR SOUVENIR CHEZ TDHF ?


Engueyrand : L’assemblée générale de TDHF 2022, peu après mon arrivée. C’est la première fois qu’on a rencontré les adhérents, dont certains qui sont présents depuis plus de cinquante ans. J’ai vu à quel point ils étaient investis et attachés à l'association, et ça m’a beaucoup touché. TDHF a failli disparaître il y a peu, et voir les adhérents se battre pour que leurs idéaux survivent était très émouvant.


Audrey : C’est aussi ce moment qui m’a marquée. C’était un événement où on a pu se rencontrer en vrai, après une longue période de confinement. On a réellement vu le potentiel de l’association, tout ce qu’on pouvait créer ensemble grâce à notre motivation. Tout le travail que l’on fait au bureau et sur le terrain est vraiment stimulé par ces rencontres.


Elise : Pour moi, c’était un conseil d’administration qui avait été suivi d’un repas convivial. J’ai pu échanger de manière personnelle avec les membres de du conseil et d'autres bénévoles, mieux les connaître et comprendre ce qui les animait chez TDHF.



Q9 : UN SOUHAIT A TDHF POUR CETTE NOUVELLE ANNÉE ?


Audrey : Qu’on trouve de nouveaux bénévoles et que l’équipe continue de s’agrandir encore et encore.


Elise : Qu’on développe aussi de nouveaux projets !


Audrey : Et c’est d'ailleurs pour ça qu’on va bientôt organiser de nouveaux temps de rencontre, à côté de nos locaux, dans le 15e arrondissement de Paris, ainsi qu'en ligne. Les nouveaux adhérents pourront venir découvrir l’équipe et les autres bénévoles. C’est comme ça qu’on sème des graines qui créeront ensuite des partenariats et des nouveaux projets !



Elise, Engueyrand et Audrey : On espère vous voir très vite ! Tout le monde a quelque chose à amener à TDHF. Restez connectés !

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